lundi 10 octobre 2011

Theatre of the Nameless

Theatre of the Nameless, voilà le nom de la collection Automne-Hiver 2011 d'Illamasqua. Les racines de cette marque londonienne proviennent des clubs sombres et illicites des années 1920 et qui s’est développée en proposant au départ des produits de maquillage spécifiquement destinés au cinéma et au théâtre avant d’étendre sa gamme au tout public.
La marque s’inspire des personnalités atypiques et des cultures alternatives. Illamasqua joue la provoc’, tant au niveau de ses collections saisonnières que de ses campagnes : elle propose notamment le maquillage des défunts en collaboration avec une société de pompes funèbres… pour que le dernier jour sur terre soit tout aussi beau que les autres. Oui, oui, vous avez bien lu et même que ça s’appelle :  The Final Act of Self Expression ! Brrr, c’est que cela fait froid dans le dos … Non, non, ne partez pas en courant … attendez !
Son côté irrévérencieux pour âmes sensibles mis à part, Illamasqua regorge d’originalité, à la fois dans ses collections, le type et la texture des produits proposés. Et je ne vous parle même pas des campagnes médias !


Enfin bref, revenons-en à Theatre of the Nameless. Alors que l’hiver 2010 vu par Illamasqua avait pour thème la forêt enchantée et sa féérie, 2011 nous entraîne dans la vie nocturne décadente et illicite des acteurs, danseuses exotiques et anarchistes qui peuplaient les théâtres du début du siècle dernier. Tout un programme ! La couleur phare : le violet dans toutes ses déclinaisons sombres et intenses, de sa nuance la plus rouge à la plus bleutée, qui côtoie des ombres et gloss iridescents. Le pari le plus fou : un gloss vert émeraude (OK, celui-là on ne va pas le porter tous les jours pour se rendre au boulot ou en soirée chic !).

Quelques coups de coeur dignes d'une wish-list :
  • le gloss lèvres intense Facade (un beige grisé à tomber) ;
  • les vernis Tint (un brun sombre), Vice (un bordeau intense) et Faux Pas (un violet profond) ;
  • le pigment crème mat Hollow, un fard crème waterproof qui s’applique sur les yeux, les joues et les lèvres, seul ou en base d’autres fards pour plus d’intensité ou encore son homologue Depravity  (mauve violacé au fini brillant), pour rester dans la tendance de cet automne-hiver ;
  • pour une touche de nacre sur un fard à paupières ou un blush, Beguile, un blanc iridescent issu de la gamme Pure Pigment. Bien que ma teinte favorite dans cette gamme reste Ore, un magnifique bronze aux reflets chatoyants.
Toutes ces nuances sont sobres et faciles à porter au quotidien, à part peut-être Depravity. Mais bien évidemment, toutes les excentricités restent de mise. Une question existentielle me vient alors à l’esprit : le gloss vert aura-t-il davantage de succès que le rouge à lèvres bleu décliné par plusieurs marques l’été dernier !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire